Enfin bref, une bourse un week-end, tous les amateurs d'anciennes aiment. Seulement, il faut bien noter quelques ombres au tableau. Certes il y avait du monde, certes on pouvait voir de jolies voitures -pas courantes pour certaines- ou des motos interessantes etc.....MAIS on peut garder son sens critique, sans pour autant dénigrer gratuitement le travail des organisateurs. Je pars du principe que la critique, si elle est perçue de la bonne manière - et ce à condition qu'elle soit énoncée comme il faut bien-sûr- ne fait pas de mal et sert au contraire à donner un écho en vue d'ameliorer ce qui le nécéssite. C'est donc avec tout le respect que je dois aux 5 organisateurs que je vais parler de ce qui m'a chiffonné....
Tout d'abord, l'entrée est gratuite pour celui qui vient en ancienne.....mais pas pour son passager ! En gros, si je vais à cette bourse l'année prochaine en Avolette, et que je décide d'y emmener ma chérie, elle devra payer. Et comme je suis un galant homme (à ce qu'on dit), je ne la laisserai pas payer. Ce qui sera le cas de beaucoup de gens d'ailleurs : si on traîne sa chérie à une bourse d'anciennes, qu'on a la chance qu'elle ne rechigne pas, on ne va pas la laisser payer ! DONC, le résultat est le suivant : celui qui vient en ancienne paye sa place.....Premier hic. Même si un des organisateur - plutôt sympa et ouvert à la discussion- m'a tenu le discours du "on a loué l'emplacement, il faut jouer le jeu, 4 euros c'est pas grand chose etc...", je ne suis pas convaincu.
Ensuite, pour ma part, j'avais une entrée, vous savez cette sorte de bracelet qu'on met autour du poignet et sensé vous permettre l'accès pendant deux jours. Je l'ai donc donnée à ma chérie, et j'ai payé ma place. Sauf que le type qui a serré le bracelet l'a fait trop fort, donc j'ai dû le couper le soir pour que le bras d'Aurélie ne tombe pas par terre le lendemain matin !Ce fameux lendemain, au moment d'entrer, un des gars de l'entrée (pas le grand sympa, l'autre, le petit paltoquet grisé par le faible pouvoir qui lui est octroyé exceptionnellement une fois l'an) nous dit sèchement "c'est pas la peine d'entrer, on vous refuse, fallait pas retirer le bracelet !"
Ni bonjour ni merde, juste ça, laché maladroitement comme on peut lâcher un pet lors d'un enterrement. Moi, sur le coup, ça m'énerve et je me contente dans un premier temps de lui répondre " c'est mal foutu votre truc, ça me gave de payer deux fois, je m'en vais"
Alors déjà : 1) Ca n'a pas été précisé la veille qu'il fallait garder le bracelet
2) lorsqu'on m'a vendu le billet, la caissière ne m'a pas proposé le passe "deux jours pour six euros" et ce n'était marqué nulle part....Sinon, n'étant pas totelemnt crétin et sachant que j'allais revenir le dimanche, évidemment que je l'aurais pris ce pass !
Enfin bon, j'appelle papa qui est sur la route pour nous rejoindre et lui dit qu'on s'en va Aurélie et moi, qu'il ne s'étonne pas de ne pas nous voir. Il me dit "attends, je suis pas loin..."
Il arrive avec le plateau (il vient rechercher le Messerschmitt qu'il a prêté pour un stand) et il passe lentement devant l'entrée. Quelle erreur ! A peine arrive-t-il à la hauteur du paltoquet aux lunettes de soleil (il fait gris s'entend, mais un vrai videur, il a des lunettes de soleil, même la nuit !) que ce dernier lui assène un "vous pouvez-pas rester là, faut circuler !" Papa, ce genre de truc, il aime pas. Mais vraiment pas. Vous pouvez lui dire presque n'importe quoi poliment et avec le sourire, aucun soucis. Mais à la manière d'un mal appris, non, décidément, ça ne passe pas !
Alors il va se garer et revient à pied vers le crâne épais pour eclaircir les choses : heureusement le grand type poli et sympa arrive pour faire tampon et explique que la matinée a été dure etc.... Ce grand type, au moins, on peut parler poliment et lui soumettre nos desideratas...On a eu l'occasion d'évoque pas mal de truc lorsque j'ai rejoint papa discutant à l'entrée....Tout s'est bien fini en fin de compte. Il y a juste une chose à retenir : une bourse peut être le plus parfaitement organisée du monde, si un connard est à l'entrée, ça gâche tout...et ça contribue au mauvais bouche à oreille. Il y a encore deux jours, je disais que cette bourse ne me reverrait plus. J'ai réfléchi depuis. Je crois que j'irai y trainer mes roues d'Avolette. Ne serait-ce que pour le grand type sympa, que je salue au passage.