Les jours de beau temps permettent aussi de profiter autrement de ses autos qu'en roulant. J'aime parfois les sortir , les regarder ......et confronter certaines marques en face à face. Pour comparer les dimensions, les savoirs faire etc.....

Voici donc L'isetta Velam face à l'isetta of Great Britain.

Notez que mettre face à face une Isetta conduite à gauche et un autre en conduite à droite est particulièrement photogénique.

j'avance, sans forcément en faire l'écho systématiquement, mais j'avance. Même lorsque le temps manque, je m'astreins à faire au moins un "p'tit truc" par jour. Pour garder la motivation mais surtout pour pouvoir répondre à la contrainte temporelle.....en effet, n'oublions pas que la voiture doit être prête pour le mariage dont je suis le témoin.

J'ai dû refabriquer le bac à batterie. Il est à nouveau en place. J'ai acheté les joints chez ENPI, dont je recommande et vante les services : rapidité et qualité. Bon certes le prix reste conséquent, mais les pièces en caoutchouc sont toujours cheres. Alors autant serrer les dents et se rejouir d'avoir la chance de pouvoir encore trouver ce genre de joints en neuf. J'avais en reserve de la clé chromée. Je rêvais de l'utiliser pour les magnifiques vitres d'une Isetta. Je ne me suis pas privé. Je trouve que ça "réveille" la voiture avec éfficacité.

Donc ça y est ! Cette fameuse bulle arrière est posée. L'Isetta est à nouveau un "bubblecar"

En allant chercher un moteur d'Isetta Velam, je reviens avec en plus : la banquette, les feux arrières dans leur cuvelage alu, un moteur d'essuie-glace, une paire de deflecteurs, un phare incomplet et-excusez du peu- une bulle arrière en état ! De quoi réèllement avancer en peu de temps. Je viens de regarder le moteur, il n'est pas bloqué et a de la compression. Je vais gentiement le redémarrer, avec précautions, quand je serais en congé. Nous verrons bien.

Bon certes il nous aura fallu, avec le Padre, parcourir beaucoup de km pour ce lot mais quand on aime.....Merci au Padre et à Jean-Pierre et son épouse.

S'il est assez facile de trouver les fameux anneaux de suspension communs aux Velam, Inter, Terrot vms, Avolette etc...., ça l'est moins de les mettre en place sur certains modèles, et notamment les Isetta.

J'ai pu voir quelques propositions ici et là de protocole, plus ou moins facile à mettre en place.

Voici celui que je propose, ne nécessitant aucun materiel particulier, si ce n'est : un gros morceau de bois de type poutre, une barre très solide en acier, un cric, une corde de section raisonnable (au diamètre assez grand pour ne pas couper les anneaux) et un ami prêt à vous aider.

Le principe est simple : reussir à mettre un par un les anneaux en les tirant au maximum à l'aide d'une corde et d'un levier.

Tout d'abord, lever la voiture avec un cric pour rapprocher au maximum les deux "tirants". (quite à demonter les butées caoutchouc du train avant pour gagner quelques cm).

 Ensuite, disposer la poutre en appui sur le train avant. Au bout de cette poutre, le levier, qui prend appui dessus. Vous commencez à engager un des anneaux, le plus petit sur l'axe le plus en arrière de la voiture. Vous passez la corde dedans et nouez les extremités de la corde autour du levier. L'ami tire sur le levier, plus ou moins selon le besoin de celui qui met en place l'anneau et le guide sur le deuxième axe. Ensuite, un par un, vous mettez les autres.

 Attention de ne pas se blesser en cas de rippage de la corde ou de l'anneaux neiman lui même. Le coup se prend vite. Il m'a fallu, avec l'aide d'un ami, environ 20 minutes pour les deux jeux de suspension. Pensez surtout à mettre la poutre non pas dans l'axe des suspensions mais légèrement décalé, de sorte à ne pas être gêné pour mettre l'anneau en place.

Le gros avantage de cette technique par rapport à d'autres est de ne pas brusquer le materiel, car le montage se fait progressivement. J'ai pu éprouver ce procédé deux fois : la première avec mon père, qui me l'a montrée sur ma première Isetta et la deuxième sur la voiture que je restaure en ce moment.

 Bonne chance !

Le moment de la peinture avance à grands pas....J'ai passé sous silence ici certaines étapes de soudure des ailes (qu'elles sont fragiles...), de ponçage integral, de nouvel apprêt et de re-masticage etc.....Car des fois, pris dans l'élan, on ne prend pas de photo.

Bon en gros, j'ai dû jusqu'à maintenant, apprêter trois fois la voiture et passer deux "sessions" de mastic. Bref, la carrosserie quand c'est pas notre métier, demande beaucoup de détermination et de constance. Enfin soit, il restera sûrement des imperfections, mais la voiture sera mieux que ce qu'elle a été lors de son rapatriement à la maison.

Je pense pouvoir la peindre la semaine prochaine, si le mercure se décide un peu à remonter. Et c'est pas gagné à première vue.